Bienvenue sur l’Aujarguette

Benvenguda ami-e gardois-e,

L’Aujarguette est un blog qui commente la vie aujarguoise, ses petits et grands travers plutôt que ses moments tristes et heureux même si elle en couvrira quelques uns. Aujargues est un village gardois attachant et l’Aujarguette veut défendre son cadre et son style de vie. Que la lecture t’apporte un peu de lumière sur ton chemin.

 

Amicalement,

 

L’Aj

 

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L’Aujarguette en Creative Commons

J’ai décidé de placer le contenu du blog sous licence CC (creative commons). Vu tous les outils communautaires que j’utilise, c’est le moins que je puisse faire.

Il ne s’agit pas d’un copyleft (abandon de ses droits d’auteurs) ni de la mise au domaine public (qui est aussi une sorte d’abandon de ses droits). Creative commons est un système qui vient en complément du droit d’auteur (copyright). Il y a plusieurs variantes mais en ce qui concerne mon travail vous pouvez :

– le reproduire à l’identique

– pour une utilisation non-commerciale

– en citant l’auteur source.

Et ceci sans avoir à me le demander. Ceci concerne les images et les textes que j’ai moi-même produit sur ce site, pour ce que j’ai emprunté au net, je n’y peux rien. Je signe tout ce que je produis. Concrètement, ça veut dire, par exemple, que l’association Sauvegarde Nature d’Aujargues peut utiliser mes images ou mes textes sans me demander l’autorisation.

Mon travail est placé en CC-BY-NC-SA. Je vous ai donné les éléments en ce qui concerne mon travail. Si vous ne connaissez pas le principe, je vous laisse vous documenter sur les sites concernés :

http://creativecommons.fr/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Creative_Commons

En aucun cas c’est un abandon de mes droits d’auteur. En aucun cas c’est une autorisation pour un site commercial ou publicitaire d’utiliser impunément mon travail.

 

L’Aj

 

PS :  Pour les textes, même si je n’autorise pas de modification, vous pouvez toujours faire une série de citation, c’est de l’utilisation légale sans modification.

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C’est un pic, c’est un roc, c’est un Puech de Reboul !

Fallait bien arriver au morceau de choix : le changement de plus pour pouvoir lotir le Puech de Reboul. Un projet pas clair et très bétonneur.

Pour rappel, il s’agit d’un projet de PLU prévoyant de permettre un lotissement sur une colline :

  • – Cette colline est dans un ENS (Espace naturel Sensible) ;
  • – c’est visible depuis la route et d’autres points de vue du village, au détriment  du caractère actuel du village et de ses monuments ;
  • – cela va générer du trafic, notamment en centre village, devant l’école ;
  • – Le risque d’inondation sera aggravé ou il faudra de monumentaux bassins de rétention ;
  • – Un parcours de santé et un parcours botanique seront détruits, gaspillant les investissements réalisés. C’est sans doute dans la perspective du lotissement que la municipalité les a laissé complètement se dégrader par les intempéries.
Le Puech de Reboul en 2014

Le Puech de Reboul en 2014
(photo CC-BY-NC-ND l’Aujarguette)

Le Puech de Reboul une fois rasé pour lotir

Le Puech de Reboul une fois rasé et loti – Il va falloir créer une voirie, une zone coupe feu, terrasser la colline pour permettre d’ériger des maisons
(photo CC-BY-NC-ND l’Aujarguette)

Le Puech de Reboul dans 30 ou 50 ans?

Qu’est-ce qui empêchera l’équipe suivante de continuer à lotir vers Congénies, ni de nous faire une route et un supermarché de plus à la place du terrain de sport ? Le Puech de Reboul dans 30 ou 50 ans? C’est ce qui s’est passé dans la Vaunage, n’oubliez pas !

 

Les zones d’ombre qui entourent ce projet et l’absence de concertation populaire l’ont largement décrédibilisé. Pour rappel, il y a des erreurs savamment entretenues dans le projet de PLU, la préfecture elle-même a demandé que certaines phrases reviennent dans les documents… des éléments problématiques avaient été « oubliés » en cours de route.

Il y a aussi des erreurs bien arrangeantes de cartographie. Un coup les cartes sont précises, un autre elles changent en cours de dossier… quand elles ne deviennent pas simplement de gros flous artistiques, comme lors de la réunion publique (d’information et pas de concertation de la population, j’insiste).

Enfin, tout ceci n’est que la première étape. En réalité, il va falloir faire – et payer – une autre étude, puis une autre enquête publique, pour savoir le quand et le comment de ce lotissement. À cette heure, personne n’a d’idée de la résolution des problèmes de voirie et d’écoulement des eaux que le lotissement va engendrer. Mais il faudrait déjà accepter le projet !

Bref, un coup on sait ce qu’on va faire un coup on ne sait pas. C’est faites nous confiance on verra après. Sauf qu’après, il sera trop tard. Bien sûr.

 

Prenons par exemple la zone des Aires. D’abord ils nous disent ne pas vouloir construire, puis elle serait réservée pour le futur, quand finalement, on parle d’équipements collectifs (Aujargues en manque à ce point ? En a-t-il les moyens ?). C’est du beau flou artistique :

  • – Soit l’équipe actuelle n’a qu’un vulgaire projet de lotissement en pleine colline, sans aucune perspective intéressante derrière, ce qui finira de défigurer le village pour rien.
  • – Soit elle a en tête des objectifs à plus long terme avec une augmentation jamais freinée de population à Aujargues (Des espaces comme les Aires sont réservés pour agrandir encore, avec peut-être de nouvelles activités commerciales ou des équipements conséquents (type gymnase), ce qui confirme l’effet « Vaunage » du projet).

Dans tous les cas, c’est inquiétant. Un tel engagement de la qualité de vie des habitants aurait du les impliquer plus dans le processus (non monsieur Lamadie, les personnes publiques associées ce ne sont pas la population). On va se retrouver avec quoi aux Aires, un concasseur? Régulièrement nous avons eu droit au « faites nous confiance vous verrez après ». Non, ça ne peut pas marcher comme ça.

 

Le village a-t-il besoin d’augmenter sa population ? A-t-il besoin de s’étendre ? Doit-il le faire à ce point? Ne peut-on pas réinvestir dans les parcelles existantes avant d’envisager l’extension? La petite zone des Aires ne suffit-elle pas pour s’étendre, quitte a envisager une évolution de la population plus basse ? A propos des Aires, mettons-nous bien d’accord. Je parle ici du champ à nu depuis plus de 15 ans, pas de ce que l’équipe municipale a mis comme zone dans le PLU – car sachez-le, l’équipe Lamadie a envisagé une GROSSE zone à cette endroit, qui touche à des bois et des oliveraies. L’Aujarguette, elle, ne touche pas aux olivettes !

Pourquoi lotir une colline ? Ça va se voir comme le nez au milieu de la figure. Vous voulez faire comme l’affreux village de vacances de Calvisson ? Les Aires sont dans un creux de coteau et dans la continuité du précédent lotissement !

 

Et ce ne sont que les interrogations avant étude des dossiers. Une fois qu’on plonge son nez dans les épais documents, c’est effrayant. C’est bâclé ou déformé (même la préfecture fais les gros yeux sur certains points). Et si l’on suit le dossier point par point, on arrive aux conclusions opposées à celles de l’équipe en place. Le risque incendie, inondations, voirie, le bruit… tout conduirait à lotir les Aires et pas le Puech. Je me répète encore mais je ne suis pas forcément pour lotir les Aires, je m’en moque, ce sont eux qui parlent de ces deux zones dans leur projet ! Mais les conclusions sont prise à l’opposé des éléments fournis par l’étude. L’étude n’est presque faite que pour la forme à ce stade !

Certains membres de l’équipe semblent soucieux de préserver les espaces agricoles, ce n’est pas en sacrifiant la forêt qu’on s’en sortira mieux ! Et si le sacrifice de terres arables est un tel crève-cœur, l’autre choix est de ne pas lotir du tout, de ne pas s’agrandir . L’Aujarguette n’est pas pour la croissance infinie. Surtout si elle se donne des allures de pseudo maitrise : Développement Durable, SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale)* et autre attrape-nigaud. L’équipe Héran avait les Aires en têtes. L’équipe Lamadie préfère le Puech (mais finalement envisage les Aires en plus). On peut encore dire non, faire d’autres choix, ailleurs, autrement. Je le répète, par exemple : densification de l’habitat existant plutôt que l’extension du village et envisager un augmentation de la population moins forte que ce que le prévoit le SCOT.

Je ne rentre pas dans le débat des logements sociaux, l’Aujarguette ne se coltine pas les bas du plafond (sérieusement, pour deux logements sociaux vous croyez que ça va être Chicago ? Vous débloquez les mecs). Par contre en ce qui concerne l’accession à la propriété des jeunes aujarguois, laissez-moi rigoler. Ce sera cher vu le prix du mètre carré et la vue imprenable sur le Pic St loup. Et vu la taille des parcelles (faut les caser les 40 parcelles !) ça sera la vie de château au rabais de toutes façons, avec bout de terrain pour la forme. Bref, je vois mal comment les jeunes d’Aujargues vont acheter là et pourquoi eux y auraient plus accès qu’un Nîmois ou un Parisien.

Je ne parle même pas de la déclivité du terrain et des travaux de terrassement à prévoir…

 

La municipalité argumente autour de la réserve foncière. La majorité des terrains appartenant à la mairie elle pourrait faire ce qu’elle veut et générer des bénéfices. Je poserai trois séries de questions :

– Que fera-t-on quand on aura vendu tout l’espace communal à la découpe ? On fera venir des entreprises et de la pub? On transformera Aujargues en Salindres, ville poubelle ?

– Pourquoi ne pas avoir fait de logement social dans l’ancien foyer, si faire des logements sociaux vous tient tellement à cœur ?

– Que se passera-t-il quand le notaire verra que les terrains du Puech ont été acheté à bas prix par la municipalité précédente? Leur versera-t-il la plus-value? Et dans ce cas est-ce que l’opération sera toujours aussi rentable ?

 

Merci aux conseillers qui se sont battus contre ce projet, merci à ceux qui ont émis des observations et des interrogations pertinentes. Ça n’a pas suffit à voter contre mais ça a montré la résistance dont la population a pu faire preuve par la suite. Et que la municipalité n’a pas voulu entendre.

 

L’Aj

* un jour, peut-être je vous expliquerai pourquoi le DD, le SCoT et ce genre de trucs sont des problèmes, mais ce n’est pas la place ici. Tout ce qu’il faut comprendre c’est qu’ils sont promus et élaborés par des gens qui ne peuvent penser hors de la croissance et du progrès. Ce qui nous empêche d’imaginer et de mettre en place des solutions différentes de l’extension route / rond-point / supermarché / lotissement.

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Circulez, y’a rien à voir.

Alors voilà. Quand on arrive sur Aujargues maintenant on a droit soit à des panneaux « Voisins Vigilants », des panneaux qui vous font les gros yeux, soit à des sens interdits, et des beaux en plus, juste sur un panneau d’entrée du village. Quand on vient de Nîmes ou de Sommières ça fait accueillant.
Je n’ai pas appris ça hier hein, je vous remets juste dans le contexte de ce que ça a fait à l’époque et de ce que ça fait encore à ceux qui découvrent le village.
Ah, ça présente bien quand on arrive. Au début j’ai cru à un sketch de Devos avec rond-point et sens interdit, sauf qu’il y avait l’absurde mais pas l’humour ! Pourquoi pas une palissade et des tours de guet tant qu’on y est ? Belle ambiance à la capitale !

Sens interdit à Aujargues

Et surtout, ne venez pas !
(photo CC-BY-NC-ND l’Aujarguette)

Allez, pas besoin de s’étendre longtemps sur le cas des sens interdits. C’est nul et ce n’est pas au crédit de l’équipe sortante. Quand on veut vraiment ont trouve une autre solution.

L’AJ

 

(PS: Bon, c’est vrai que j’avais promis de détailler chaque point de mon article « la laideur des faubourgs » (J. Brel pour ceux qui n’avaient pas encore reconnu) et qu’ici je n’en dit finalement pas beaucoup plus. Mais vraiment, que dire ? C’est tellement édifiant que ça se passe de commentaire…)

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Foyer, mon doux foyer…

Alors voilà, on dirait que l’assistant de Ricardo Bofill est venu faire caca à Aujargues. Je déteste le travail de cet architecte. En terme de volumes et d’espaces à vivre c’est pas mal mais côté visuel, c’est sans âme (Montpellier, faut arrêter les bêtises, c’est pas comme ça que tu ressemblera à Valence !). C’est cette absence de gout que je retrouve à Aujargues.
On pouvait faire mieux. Il y a des exemples. Qu’ils soient en cours de réalisation comme à Cruviers-Lascours (30) dans une ancienne cave viticole ou déjà réalisés. Ils sont discrets ou intégrés. D’accord, les exemples affreux ou médiocres ne manquent pas non plus. Ces constructions ne répondent qu’à un impératif pratique. Mais au moins, on ne leur a pas collé de la pierre pour faire semblant comme à Aujargues ni on ne les a placé en pleine vue. Depuis Nîmes, le Foyer cache notre église si particulière.

 

Foyer communal moche qui cache l'église

Une église est cachée dans le paysage, sauras-tu la retrouver?
(photo CC-BY-NC-ND l’Aujarguette)

Sur l’utilité, je ne reviendrai pas puisque le foyer a fait la preuve de sa nécessité depuis. Sur le budget non plus. L’ancien foyer devait être vendu et qu’il ne l’a pas été par l’équipe municipale suivante, s’il y a boulette financière ce n’est pas imputable au projet de départ. Donc utilité et financement s’avèrent peu discutables. Par contre le choix du site et de l’architecture… Entre la route, la ZAC et le foyer, on s’est fait une belle entrée de village ! Et c’est sans compter la couche de l’équipe suivante avec les sens interdits…

Cela dit, est-ce que l’aspect est si grave ?
Oui. Si on tend l’oreille dans les conversations, on peut entendre parler de « verrue » ce qui est loin d’être modéré. Après, comme dans tout projet, il y aura toujours des gens à qui ça déplait. Ce n’est pas une raison pour ne pas faire de son mieux. Je comprends la difficulté d’être élu et de réaliser des choses. Ainsi que les limites individuelles. On peut avoir certaines qualités et pas d’autres, être un bon gestionnaire sans avoir de gout en matière d’urbanisation. Et ça peut être là où l’on se fait avoir. Les entreprises cherchent à refourguer les solutions qui les avantagent, elles. Faire quelque chose avec les solutions qu’elles connaissent et qui leur sont à moindre coût (ou à meilleur rendement). Ceci explique l’affreuse similarité des foyers communaux de ces dernières décades.
Que ce soit dû à l’absence de gout ou de prévoyance de l’équipe passée ou que ce soit une entourloupe d’une entreprise, ou même la rencontre dramatique des deux, il faut changer. Il est impératif maintenant, peu importe l’équipe à venir, qu’elle se tourne plus souvent vers la population. Qu’elle se retienne d’investir si elle n’est pas sûre. Il faudra qu’elle s’assure d’une adhésion réelle, qu’elle aille recueillir des avis compétents qui sont peut-être absent du conseil municipal en place.
Bon, maintenant je vais devoir aller passer mes nerfs. Je crois que je vais attraper un architecte et le forcer à vivre dans un truc qu’il a construit. Oui je sais, l’Aujarguette est cruelle !

 

L’Aj

 

PS : Vous avez-vu le toit? Pourquoi la génoise s’arrête en cours de route‽ Pourquoi‽‽‽

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La laideur des faubourgs

 

Comme je l’ai expliqué dans mes deux précédent articles, rien n’arrive par hasard sur Aujargues comme ailleurs. Que les élus aient eu un manque de connaissance, de compétence, de gout, d’imagination ; qu’ils aient été abusés par une entreprise ou poussé par une collectivité territoriale ; qu’ils aient consciemment mal agi, les résultats sont là. La France bac-à-géranium et rond-points avance. Serrons les fesses !

 

L'entrée d'Aujargues côté ZAC

Bienvenue à la campagne !
(photo CC-BY-NC-ND l’Aujarguette)

Tour d’horizon des erreurs sur Aujargues:

Le foyer, bien qu’utile, est moche. Surtout sur un tel site. Pour le même prix je suis sur qu’on aurait pu avoir un vrai projet architectural.
– La ZAC. Quel crève cœur que d’avoir cette zone en guise d’entrée du village. C’est un beau début de Vaunage. Sachez que l’Aujarguette respecte les avis divergents, si vous aimez la Vaunage et bien allez y vivre et laissez-lui un coin de Gard pas trop saccagé !
– Le projet actuel de lotissement sur la colline. J’y suis tout à fait hostile pour toutes les raisons possibles : dégradation d’une zone naturelle, risque d’inondation, augmentation du trafic au cœur du village et devant l’école…
– Les panneaux municipaux publicitaires. Je conçois qu’on trouve ça dérisoire mais l’Aujarguette aime bien les symboles sachez-le et celui-ci est fort. De la PUB pour avoir accès aux informations municipales ? Dans un village ? Non mais allo quoi ! Ce n’est pas sans soulever d’autres questions mais je garde ça pour un article à part entière.
– Le double sens interdit à une entrée du village et les panneaux « voisins vigilants » aux autres entrées. Ah ça fait envie quand on entre dans le village ! Et qu’on ne me serve pas le laïus sur la sécurité – genre que si on est contre, c’est qu’on est pour les voleurs – on peut tout à fait mener ce genre d’activité sans afficher cet œil ridicule… surtout quand il y a aussi un gros sens interdit à l’entrée du village ! Et si les partisans de voisins vigilants croient que leur action est bonne, qu’ils sachent qu’il y a des aujarguois pour la trouver honteuse. Si vous n’aimez pas voisins vigilants ne vous sentez ni seul, ni intimidés, votre ressentis est tout à fait légitime !
– On peut aussi noter les derniers travaux de voirie près du Temple qui ne sont ni faits ni à faire.

Et tout ça en ayant échappé au concasseur !

 

Tour d’horizon des équipes d’élus passées :

Tout ceci est dû aux élus et pas seulement ceux de la municipalité, le Conseil général du Gard et d’autres institutions dites représentatives sont aussi dans le collimateur de l’Aujarguette. Avec eux, c’est l’orgasme des ponts et chaussées. Il y aura aussi à dire sur la communauté de communes mais pour l’instant restons-en aux critiques des différentes équipes municipales :
Concernant la mairie, pendant trois mandats nous avons eu des petits copains faisant leurs petites affaires entre eux. Pas toujours pour le mal du village, mais ça manquait de transparence et de contradiction publique. On a vu ce que ça a donné avec le foyer ! Cela leur a valu une déculotté méritée qui a porté une équipe de néo-ruraux et d’autres anciens du village au pouvoir. Ceux-là nous ont fait de belles promesses sur le dialogue à venir mais ils nous ont surtout fait de la com’ ! Aucune promesse tenue… Journal en papier glacé pour nous parler de tout sauf des sujets importants comme le projet de PLU…

Est-ce qu’on est condamnés à se faire prendre pour des cons dès qu’on est nés, comme le dit la chanson? Possible mais autant en parler et en rire. Ça freine forcément ceux qui préfèrent le secret des conseils à huis-clos et des commissions entre spécialistes. Les municipales arrivant, l’Aujarguette va décortiquer la campagne pour essayer de ne pas se faire avoir cette fois-ci. Si c’est possible !

 

La bique qui rit

Allez, on garde le sourire !

A suivre !

 

l’Aj

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L’exclamation interrogative

Il existe de ces signes qu’on côtoie, plus ou moins sans en connaitre l’origine ou l’usage, mais qu’on trouve beaux et parfois tout à fait pertinents.
Prenez l’esperluette et son côté clef de sol – & – elle lie, elle enlace et forme d’un caractère un mot.
Autre signe des temps, l’arobase qui nous précède ou nous suit partout maintenant sans qu’on y fasse attention – @ – @ttention @ l’@ujarguette.
Il en est un autre, qui existe dans les limbes des caractères et que peu connaissent. Je l’aime beaucoup. Du coup j’ai décidé de l’utiliser ici, surtout qu’il y est justifié. Et alors ‽ Quoi ‽ Sur un site où l’on s’étonne du choix des élus et du traitement qu’ils font de notre avis, le point exclarrogatif a plus que sa place ! Que ça devienne son domaine, son fief. Peut-être un lieu de renaissance. Il a le défaut d’être peu lisible selon la police de caractères, je lui garde l’intérêt de la pertinence. L’exclamation interrogative a son signe, autant l’utiliser.
Et devant tout ce qui vous interloque, vous pourrez écrire maintenant « un sens interdit à l’entrée d’Aujargues‽ Mais WTF ‽ »

Point exclarrogatif

 

L’Aj

 

(PS : Pour les puristes renseignez-vous sur le wiki par exemple. C’est un signe non officiel et son usage ne remplace parfois pas ?! ou !? qui expriment une nuance différente.)

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Vers l’infini, et au-delà !

Petite analyse de la situation

Je disais donc que la mairie d’Aujargues c’est tout pareil que la région, la nation ou la fédération intergalactique de Star Trek. Ce qu’on peut y faire est biaisé par les limites de la démocratie représentative : risques de malversations, de manque d’imagination, de mégalomanie galopante…

Quand ce n’est pas la médiocrité, c’est l’arrogance qui nous gouverne.

La belle fractale de l'intérieur du Sénat Galactique de la Guerre des étoiles

On pourrait aussi citer le Sénat Galactique de Star Wars…

 

Depuis quelques décennies, la France a attrapé une croissance carabinée et la température du thermomètre ne semble pas vouloir baisser. Les progressistes de droite comme de gauche ont prétendu agir ainsi afin de répondre aux aspirations profondes de la population. En réalité, ils ont surtout contribué à créer de nouveaux besoins, pas toujours utiles, et le système pour nous en rendre dépendant. Le résultat est là, palpable, dès qu’on monte dans une voiture pour se trouver dans un embouteillage.
Sous couvert de modernité, les élus ont transformé un pays , essentiellement rural au sortir de la guerre, en un pays urbain jusque dans ses villages. Sous couvert de décentralisation et de « désenclavement », les villes ont été encerclées de route, coupées des bois, coupées des champs. Sont apparues les ZAC, les supers puis les hypermarchés, répandant toujours plus loin le béton et la merde qui va avec. L’Aujarguette se fendra d’un article spécifique sur tous les exemples vertigineux de la région, je veux juste qu’on comprenne ici que c’est un système, et toujours le même :

  • – étape 1 : création d’un périphérique, premiers centres commerciaux, vidage du centre ville historique et des petits commerces;
  • – étape 2 : rocades, deuxièmes centres commerciaux, autoroute;
  • – étape 3 : troisièmes centres commerciaux (ce qui vide les premiers de l’étape 1 comme ils le firent du centre ville)

Et quand on ne sait plus quoi faire, on double l’autoroute comme à Montpellier. Ce qui engendre devinez quoi ? de nouveaux centre commerciaux ! Yeah, c’trop la fête ! Si ça continue, dans 50 ans on va construire sur la mer comme à Dubaï…

Dubaï vu du ciel

Dans 50 ans, la future ville de Montpellier-l’Espiguette (ne riez pas, certains ne verraient pas le problème)

Évidement, cette formule a ensuite été appliquée aux villages. Ceux proches des villes d’abord, les autres ensuite. C’est là qu’on en revient à Aujargues, un village gardois, rural, ses vignes et olivettes, ses curiosités architecturales comme le château, l’église ou le temple… Et depuis peu : ses lotissements, sa ZAC, son foyer, d’autres lotissements, une route, un rond point et un supermarché…
Beaucoup de villages étaient exsangues ou moribonds au sortir des deux guerres. On ne peut que se réjouir d’un retour démographique. C’était le salut de bien des communes mais il aurait pu être envisagé autrement qu’en les transformant toutes en dortoir. Et maintenant que nous avons atteint une taille de population jamais égalée, est-ce qu’on ne pourrait pas s’arrêter ?

On me dira qu’on ne lutte pas contre le progrès ou que ces pôvres politiques ne peuvent pas tout. Les arguments fatalistes vous pouvez laisser tomber. Ce sont les élus qui ont signé tout ça : les budgets pour les routes, les PLU, les créations de ZAC, les permis de construire, les décrets. Et c’est nous qui les élisons. Donc nous sommes tous un peu responsables et on peut aussi s’arrêter à tout moment si on le décide collectivement.
Peut-être qu’on peut arrêter certaines bêtises en agissant et en votant autrement. J’espère vous y inciter avec ces écrits.

Les projets de lotissement sont un choix et ne sont pas la seule formule possible. Certains élus nous la jouent « ta gueule », d’autres « cause toujours ». Il est temps d’en trouver qui osent la démocratie participative, la vraie. Nous consulter. Nous écouter.

Les villages de la douce France de Charles Trenet ont fondu dans les zones pavillonnaires. Avalés, les clochers. Disparues les maisons sages. Nous les muséifions pour nous faire croire qu’ils existent encore, nous les fantasmons dans des fêtes médiévales médiocres, mais ce n’est plus qu’une illusion. Quand on compare objectivement la part ancienne avec les constructions récentes, elle y est devenue minoritaire (faites un tour sur googueule mape par exemple). Aujargues a encore ses chances pour garder un peu de caractère et un pied dans la nature, sans avoir à se transformer en St-Guilhem-le-désert non plus. Saisissons l’opportunité maintenant !

l’Aj

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Yatta ! Yatta ! Yatta !

Présentation…

Écrire me démangeait depuis longtemps, mais j’attendais un déclic. L’affaire du concasseur m’avait mis en pression. Le projet de lotissement sur le Puech de Reboul aura été le détonateur. Après avoir tourné sept fois mon clavier dans ma bouche (l’Aujarguette a une grande bouche), je me jette dans l’aventure de la polémique et de la satyre. Je vais rédiger comme on croise le fer, pour affuter ma plume. Si elle est assez acerbe, elle aiguillonnera peut-être le cul de certains élus. Sinon qu’elle apporte de l’eau au moulin de votre pensée, chers passants virtuels. Comme on dit chez les zingliches, « Food for Thoughts », de la nourriture pour l’esprit. Essayons de décortiquer ce qui se passe dans la région pour, peut-être, éviter de répéter certaines erreurs.

Mééé

« Mééé ! » – L’Aujarguette de Monsieur Seguin, sauf qu’elle ne meurt pas à la fin !

 

…de l’Aujarguette !

Alors. Que vient faire notre tranquille village d’Aujargues là-dedans ? L’Aujarguette pense qu’on y retrouve les mêmes problèmes qu’à tous les autres échelons de la vie politique et économique. Être citoyen, élu, entrepreneur, administré comporte les mêmes risques qu’ailleurs : clientélisme, compromission, paresse, renoncement, mégalomanie, copinage, absentéisme… Et si nous ne nous battons pas à notre petit niveau, comment espérer un quelconque changement à un autre échelon ?

Comme on l’a vu, certaines réalisations n’ont pas été heureuses et celles à venir font craindre le pire. Il devient urgent de passer notre petit coin de Gard et de garrigue à la loupe.

 

Accrochez-vous au mulot, cramponnez-vous à vos tablettes, voici l’Aujarguette !

 

 

Et comme on dit chez nos amis japonais : « Yatta ! »*

 

 

l’Aj

 

* Oui, je sais que c’est une parodie.

 

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